Périnée/vessie/vagin/col de l’utérus/rectum/intestin/péritoine/organes génitaux

Indications

Descente d’organes qui se traduit par une extériorisation par le vagin, des organes pelviens. Difficulté à uriner, ou envie fréquente d’uriner (pollakiurie), incontinence urinaire.

Associations fréquentes : constipation, grossesses

Consultation : examen clinique gynécologique

Examens complémentaires : échographie et IRM pelviennes, bilan urodynamique (BUD)

Si le BUD montre une incontinence urinaire masquée nous pouvons mettre en œuvre la mise en place de bandelette sous-urétrale.

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Techniques proposées par le groupe urologie Saint Augustin

Promontofixation par cœlioscopie robot-assistée (Da Vinci XI ou SI)

le GUSA effectue environ 300 interventions de cas de promontofixation coelioscopique pour prolapsus par an.

La technique mini-invasive est effectuée de manière totalement intra corporelle : 

La « voie d’abord » se fait par cœlioscopie voie mini-invasive (petits trous).

Le chirurgien effectue 6 petites incisions sur la paroi abdominale pour la mise en place de trocarts permettant ensuite de positionner le robot (télémanipulateur) composé de 4 bras (caméra et instruments manipulés par le chirurgien) et 2 trocarts pour l’assistant opératoire.

Une fois l’installation du robot faite, le chirurgien rejoint sa console de travail tandis que l’assistant reste auprès du patient.

Avantages de la technique mini-invasive :

  • permet d’éviter une incision abdominale,
  • est à moindre risque de saignement et donc de transfusion.
  • permet une consommation moindre d’antalgique en post-opératoire
  • un retour plus rapide aux activités.

Pour cette intervention, le Groupe Urologie Saint Augustin est composé d’une équipe chirurgicale, médicale et paramédicale experte, rompue à la fois à la technique chirurgicale et aux soins post opératoires à apporter au patient.

Les durées

Durée de l’intervention : 40 à 60 minutes
DMS (Durée Moyenne de séjour) : 1 à 2 jours**
Durée du sondage vésical post opératoire : 24h max
Reprise des activités possible : après 1 mois.

**Hors événement indésirable

L'organe
LES ORGANES PELVIENS
Les organes présents dans le petit bassin féminin sont maintenus grâce à un ensemble de muscles et de ligaments qui constituent le plancher pelvien. Celui-ci joue le rôle de hamac sur lequel reposent la vessie, l’utérus et le rectum.

On parle de prolapsus, anomalie appelée communément « descente d’organes », lorsque ces organes ne sont plus soutenus et font saillie à des degrés divers dans le vagin ou même au-delà de la vulve si le prolapsus est extériorisé. Il peut concerner isolément ou en association la vessie (cystocèle), l’utérus (hystérocèle) et le rectum (rectocèle).

Principe de l'intervention
Le prolapsus est responsable de symptômes variés. Il peut s’agir de : pesanteur périnéale, « boule » s’extériorisant à la vulve, signes urinaires, sexuels ou digestifs. L’intervention proposée par votre urologue est un geste chirurgical dont le but est de repositionner correctement la vessie, le vagin, l’utérus et le rectum dans le petit bassin.

Ce repositionnement s’accompagne d’un renforcement des moyens de soutien de ces organes par l’utilisation d’un tissu de renfort (implant prothétique) synthétique compatible avec le corps humain.
Enfin, il peut être associé une intervention pour traiter l’incontinence urinaire d’effort (voir fiche AFU traitement de l’incontinence urinaire d’effort).

En fonction des éléments de votre dossier, il peut être nécessaire de retirer l’utérus, en partie ou en totalité, ou les ovaires. Ceci est alors discuté avec votre chirurgien.

Le traitement de votre prolapsus n’est pas une nécessité vitale. L’absence de son traitement vous expose à l’aggravation du prolapsus jusqu’à l’extériorisation. Il peut y avoir une rétention urinaire (blocage de la vidange de la vessie), une dilatation des reins avec insuffisance rénale et une ulcération du vagin et du col de l’utérus.

Préparation à l'intervention
Une consultation d’anesthésie doit avoir lieu quelques jours avant l’intervention. Une analyse d’urine vous est demandée quelques jours avant l’intervention (ECBU). En cas d’infection, l’intervention est différée jusqu’à stérilisation des urines. Pour prévenir les phlébites, des bas de contention peuvent être prescrits, portés pendant l’intervention et jusqu’à reprise d’une activité ambulatoire (prévention des phlébites). Un régime alimentaire sans résidu peut vous être conseillé avant l’intervention.
Technique opératoire
L’intervention est menée sous anesthésie générale. . Au bloc opératoire, vous êtes installée à plat sur le dos. Une sonde urinaire est mise en place en début d’intervention.

Elle est effectuée par voie coelioscopique voie mini-invasive (petits trous). Le chirurgien effectue des petites incisions (4) sur la paroi abdominale pour la mise en place de trocarts permettant ensuite d’introduire une caméra et des instruments de cœlioscopie, il peut utiliser une assistance robotisée (da Vinci XI ou SI)

Une prothèse synthétique est fixée entre la vessie et la paroi antérieure du vagin.

Une deuxième prothèse peut être fixée entre le rectum et la paroi postérieure du vagin.

La (les) prothèse (s) est (sont) ensuite fixée(s) à un ligament très solide situé en avant de la colonne vertébrale en avant du sacrum.

Suites habituelles
Le moment de l’ablation de la sonde urinaire, est défini par votre chirurgien. La reprise du transit intestinal (gaz) se fait habituellement dans les 48 premières heures. Cependant, une constipation peut vous gêner pendant quelques jours et se prolonger si vous êtes sujette à ce problème. Un traitement laxatif peut alors vous être prescrit.

La durée d’hospitalisation n’excède pas 2 jours. Une convalescence est à prévoir. Sa durée est adaptée au travail que vous exercez.

Vous devez vous abstenir de faire des efforts, du sport, de porter des charges lourdes, de prendre des bains et d’avoir des rapports sexuels avec pénétration pendant environ 1 mois.

Une consultation de contrôle avec votre urologue est prévue quelques semaines après l’intervention. Celui-ci décide de la possibilité de reprise de toutes vos activités, en particulier sportives.

Vous devez éviter les efforts violents dans les 3 mois suivant l’intervention.

GROUPE UROLOGIE SAINT-AUGUSTIN
Chirurgie mini-invasive
d’excellence