Prostate

Indications

Hypertrophie Bénigne de la partie centrale de la glande Prostatique (HBP)

Symptôme : difficultés à uriner, voire blocage urinaire, à cause d’une obstruction de l’urètre.

Consultation : toucher rectal

Examens complémentaires: Echographie de l’arbre urinaire et prostatique afin d’évaluer le poids de l’adénome.

Traitement par médicament et si insuffisant ou inefficace : chirurgie

Techniques proposées par le GUSA :

  • Résection : on élimine par voies naturelles le tissu hypertrophié (lien vers fiche)
  • Laser enucléation / vaporisation (lien vers fiche)
  • Adenomectomie par coelioscopie

C’est la taille de votre adénome qui détermine le choix technique du chirurgien.

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Techniques proposées par le groupe urologie Saint Augustin

Adenomectomie par cœlioscopie robot-assistée (Da Vinci XI ou SI)

Technique de la chirurgie mini-invasive :

Le chirurgien et ses assistants grâce à la vision par la caméra 3 D ou 2D dissèque l’adénome et le sépare du reste de la prostate. Le tissu prostatique retiré en agrandissant l’orifice ombilical et est conservé pour être analysé au microscope.

La « voie d’abord » se fait par cœlioscopie voie mini-invasive (petits trous).

Le chirurgien effectue 6 petites incisions sur la paroi abdominale pour la mise en place de trocarts permettant ensuite de positionner le robot (télémanipulateur) composé de 4 bras (caméra et instruments manipulés par le chirurgien) et des trocarts pour l’assistant opératoire.

Une fois l’installation du robot faite, le chirurgien rejoint sa console de travail tandis que l’assistant reste auprès du patient.

Avantages de la technique mini-invasive :

  • permet d’éviter une incision abdominale,
  • est à moindre risque de saignement et donc de transfusion.
  • permet une consommation moindre d’antalgique en post-opératoire
  • un retour plus rapide aux activités.

Pour cette intervention, le Groupe Urologie Saint Augustin est composé d’une équipe chirurgicale, médicale et paramédicale experte, rompue à la fois à la technique chirurgicale et aux soins post opératoires à apporter au patient.

Les durées

Durée de l’intervention :  1 heure.

Durée moyenne d’hospitalisation :  3 à 5 jours.

Restriction des activités durant 1 mois.

L'organe
Principe de l'intervention
L’augmentation de volume de la prostate, adénome prostatique ou hypertrophie bénigne prostatique (HBP) est une pathologie de la partie centrale de la prostate. Elle peut avoir comme conséquence l’apparition progressive d’une gêne à l’évacuation de la vessie ou des envies fréquentes d’uriner et d’autres complications (lithiase, hématurie, rétention d’urines…). Une intervention chirurgicale est indiquée lorsque le traitement médical n’est plus efficace et dans le cas de complications.

La technique mini-invasive utilisée permet d’éviter une incision abdominale, est à moindre risque de saignement et donc de transfusion. Elle permet une consommation moindre d’antalgique en post-opératoire et un retour plus rapide aux activités.

Technique opératoire
Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale. L’adénomectomie prostatique coelioscopique consiste à retirer la totalité de l’adénome, c’est-à-dire la partie centrale de la prostate, par incision de la capsule prostatique. La prostate périphérique est laissée en place. Elle nécessite la mise en place de trocarts coelioscopiques par mini incision de 5 à 10 mm, permettant de mettre une optique avec caméra dans l’abdomen et des instruments de coelioscopie.

Le chirurgien et ses assistants grâce à la vision par la caméra 3 D ou 2D dissèque l’adénome et le sépare du reste de la prostate. La pièce opératoire est systématiquement analysée par le médecin anatomopathologiste pour confirmer qu’il s’agit d’une lésion bénigne. Une sonde vésicale, mise en place pendant l’intervention, est maintenue pendant plusieurs jours (3 ou 4). Elle peut permettre de laver la vessie de façon continue avec du sérum pour éviter la formation de caillots de sang et l’obstruction de la sonde. Un drain aspiratif peut être placé au niveau de la zone opératoire.

Suites habituelles
Le délai pour l’arrêt du lavage de la vessie et le retrait de la sonde est variable (3 à 4 jours), et il est décidé au cas par cas par votre chirurgien. Lorsque des caillots sanguins obstruent la sonde, un lavage de vessie avec une seringue à gros embout est utilisé pour rétablir la perméabilité de la sonde. Vous pouvez ressentir une irritation du canal urinaire dans les heures ou les jours qui suivent l’intervention. Un traitement contre la douleur est prescrit si besoin. La douleur appelée « poussée sur sonde » peut survenir par intermittence, elle correspond à un spasme de la vessie et se caractérise par une envie douloureuse d’uriner malgré la sonde.

Les fils ou les agrafes cutanés sont retirés dans un délai de 6 à 12 jours sur les orifices de trocarts ou sur incision cutanée. Les soins infirmiers à domicile comprennent les soins des orifices des trocarts ainsi que l’injection quotidienne d’anti-coagulant. Il vous est recommandé de boire abondamment, d’uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines deviennent rouges. La formation de caillots peut entraîner un blocage des urines. Il vous est aussi conseillé d’éviter tout effort ou déplacement important dans le premier mois suivant l’intervention.

Des ordonnances peuvent vous être remises pour les examens complémentaires à réaliser avant la consultation de suivi. Un courrier est adressé à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé.

La reprise de vos activités doit être progressive en évitant les efforts et les rapports sexuels pour un mois. Au-delà, il n’y a aucune restriction particulière. Le résultat fonctionnel sur les mictions est progressif dans un délai d’environ 1 à 3 mois. Pendant cette période, vous pouvez ressentir des envies pressantes ou des brûlures en urinant.

Suivi post-opératoire
La consultation post-opératoire intervient dans les semaines qui suivent l’intervention. Le suivi consiste à évaluer l’amélioration de vos symptômes urinaires et la bonne qualité de la vidange vésicale. Une analyse d’urine à la recherche d’une infection et une échographie avec mesure du résidu post-mictionnel peuvent vous être prescrites. Le suivi est ensuite réalisé habituellement une fois par an par l’urologue ou le médecin traitant du patient. Si un cancer de la prostate ( lien ) est diagnostiqué sur le tissu prostatique retiré lors de l’intervention, votre urologue vous précisera les conditions du suivi.
GROUPE UROLOGIE SAINT-AUGUSTIN
Chirurgie mini-invasive
d’excellence