prépuce/frein/organe génitaux masculins

Indications

La posthectomie est une intervention qui consiste en une ablation partielle ou totale de la peau recouvrant le gland (prépuce) chez l’homme;

Son ablation partielle ou totale peut être indiquée en cas de phimosis, parfois découvert à l’occasion d’un paraphimosis et lorsque sa réduction manuelle n’est pas possible.

L’absence de traitement expose au risque de difficultés urinaires ou sexuelles, d’infection et d’inflammation du prépuce, du gland et du méat uréthral, de paraphimosis.

 

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Techniques proposées par le groupe urologie Saint Augustin

L’intervention consiste en une ablation du prépuce, ce qui laisse découvert le gland, plus ou moins complètement. Des points de suture résorbables ou un surjet est/sont mis en place. Le plus souvent le frein du prépuce est sectionné et suturé pendant l’intervention.

Les durées

La cicatrisation nécessite 2 à 4 semaines :

  • Des soins locaux sont prescrits pendant quelques jours.
  • Les fils de suture tombent spontanément en principe dans un délai moyen de 2 à 3 semaines.
  • Le chirurgien précise combien de temps éviter les bains et la date autorisée pour la reprise des activités et des rapports sexuels.
  • Un suintement et un léger saignement sont normaux pendant les premiers jours ainsi qu’un léger hématome
Principe de l'intervention

Son ablation partielle ou totale peut être indiquée en cas de phimosis, parfois découvert à l’occasion d’un paraphimosis et lorsque sa réduction manuelle n’est pas possible.

Le phimosis est un rétrécissement de l’orifice préputial qui empêche la rétraction complète et facile du prépuce en arrière du gland. Il est congénital ou cicatriciel (secondaire à des tentatives de rétraction forcée d’un prépuce adhérent, à des microblessures ou à des infections chroniques).

Le paraphimosis est un étranglement du gland par l’anneau prépucial rétracté en arrière de celui-ci, avec impossibilité de recalotter. C’est une urgence chirurgicale : réduction manuelle sous anesthésie ou débridement cutané par incision longitudinale superficielle précédant la posthectomie.

L’absence de traitement expose au risque de difficultés urinaires ou sexuelles, d’infection et d’inflammation du prépuce, du gland et du méat uréthral, de paraphimosis.

Certains phimosis peuvent bénéficier d’un traitement médical par application de pommade à base de corticoïdes. Une plastie d’élargissement, simple incision sans ablation du prépuce, peut être proposée dans certains cas.

Préparation à l'intervention
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, loco-régionale ou locale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l’opération en cas d’anesthésie générale ou loco-régionale.
Suites habituelles
L’intervention est réalisée dans le cadre d’une hospitalisation en chirurgie ambulatoire. La douleur au niveau de la zone opérée est habituellement minime et temporaire et est calmée par des antalgiques. Il peut persister pendant plusieurs jours une gêne du gland, désormais continuellement découvert.

La cicatrisation nécessite 2 à 4 semaines :
• Des soins locaux sont prescrits pendant quelques jours.
• Les fils de suture tombent spontanément en principe dans un délai moyen de 2 à 3 semaines.
• Le chirurgien précise combien de temps éviter les bains et la date autorisée pour la reprise des activités et des rapports sexuels.
• Un suintement et un léger saignement sont normaux pendant les premiers jours ainsi qu’un léger hématome

Risques et complications
Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :

• Certaines complications sont liées à votre état général et à l’anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.

• Les complications directement en relation avec l’intervention sont rares mais possibles :

o Saignement ou hématome après l’intervention pouvant dans certains cas nécessiter des soins locaux, voire une réintervention.
o Retard de cicatrisation ou infection de la cicatrice nécessitant des soins locaux parfois prolongés.
o Cicatrice douloureuse, gênante ou inesthétique.
o Diminution de la sensibilité lors des rapports sexuels.
o Exceptionnellement, blessure du gland ou de l’urètre.

Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle et peuvent parfois ne pas être guérissables.

Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d’une découverte ou d’un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.

Votre urologue se tient à votre disposition pour tout renseignement.

IMPORTANT : Fumer augmente le risque de complications chirurgicales de toute chirurgie. Arrêter de fumer 6-8 semaines avant l’intervention élimine ce risque supplémentaire.
Si vous fumez, parlez-en à votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste ou appelez la ligne Tabac Info Service au 3989 pour vous aider à réduire les risques et mettre toutes les chances de votre côté.

GROUPE UROLOGIE SAINT-AUGUSTIN
Chirurgie mini-invasive
d’excellence