Rein

Indications

L’intervention qui vous est proposée a pour but de :

  • traiter un calcul
  • traiter une tumeur
  • traiter une autre affection
  • réaliser une exploration diagnostique

Les calculs urinaires atteignent environ 10 % de la population adulte. Dans certains cas ils peuvent s’éliminer spontanément et ne nécessiter aucun traitement. Néanmoins ils peuvent aussi se compliquer de douleur, d’infections et dans certains cas peuvent altérer la fonction rénale. Une intervention est alors nécessaire.

Les tumeurs des cavités rénales et de l’uretère sont très rares. Elles peuvent être révélées par un saignement dans les urines mais peuvent être également diagnostiquées de façon fortuite. Elles justifient le plus souvent un traitement en milieu urologique.

D’autres affections bénignes ou malignes peuvent atteindre les cavités rénales et l’uretère. Le diagnostic et le traitement de ces affections peut également se faire par une urétéroscopie.

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Techniques proposées par le groupe urologie Saint Augustin

Le principe de l’opération repose sur le passage des instruments par les voies naturelles urinaires.

L’urétéroscope est dit « rigide » pour une exploration de l’uretère uniquement ou « souple » pour une exploration des cavités rénales. Ces urétéroscopes sont dotés d’une mini caméra et d’un canal opérateur permettant de remonter « à rétro » les voies urinaires, de l’urètre au rein, en passant par l’uretère. Le chirurgien peut alors procéder aux prélèvements ou aux traitements nécessaires.

Le Groupe Urologie St Augustin possède tous les types de matériels nécessaires à une exploration rénale complète dans l’ensemble des structures.

Les durées

  • Intervention en ambulatoire ou 1 jour d’hospitalisation.
L'organe


(Schéma source AFU)

Dans votre abdomen (le ventre) se trouve tout le système de fabrication et de stockage de l’urine et les conduits pour son évacuation.

Le schéma  vous aideà situer les différentes parties de l’appareil urinaire.

Les reins (R) sont situés en haut et sur l’arrière de l’abdomen.
Il existe habituellement un rein à droite et un autre à gauche.
Le rein mesure environ 12 cm de haut et contient des cavités (calices) pour recueillir les urines.
Ces calices se réunissent pour former le bassinet (B).
De là un canal fin, conduit les urines du rein vers la vessie (V) : c’est l’uretère (U). Il mesure environ 20 cm de long.
Les deux uretères (droit et gauche) conduisent les urines vers la vessie.
La vessie est le réservoir des urines.
Les urines s’évacuent de la vessie (miction) par un canal appelé urètre.
L’urétéroscopie permet d’accéder à l’uretère et aux cavités rénales à des fins diagnostiques ou thérapeutiques.

 

Principe de l'intervention
Préparation à l'intervention
L’intervention se déroule sous anesthésie générale et le plus souvent en ambulatoire.

Elle nécessite qu’un examen cytobactériologique des urines soit effectué entre 4 et 10 j avant l’intervention et vérifié par votre médecin traitant ou chirurgien pour prévenir le risque infectieux per et post opératoire.

L’intervention peut se dérouler sous anti agrégants plaquettaires mais les anticoagulants devront faire l’objet d’un relais par héparine injectable en sous cutané.

Technique opératoire

L’intervention se déroule sous anesthésie générale, et dans la grande majorité des cas, en ambulatoire.

L’examen cytobactériologique des urines devra être réalisé dans les 4-10 jours avant l’intervention, et vérifié par votre chirurgien.

Le principe de l’opération repose sur le passage des instruments par les voies naturelles urinaires.

L’urétéroscope est dit « rigide » pour une exploration de l’uretère uniquement ou « souple » pour une exploration des cavités rénales. Ces urétéroscopes sont dotés d’une mini caméra et d’un canal opérateur permettant de remonter « à rétro » les voies urinaires, de l’urètre au rein, en passant par l’uretère. Le chirurgien peut alors procéder aux prélèvements ou aux traitements nécessaires.

Le Groupe Urologie St Augustin possède tous les types de matériels nécessaires à une exploration rénale complète dans l’ensemble des structures.

Il est souvent nécessaire de mettre en place au préalable une sonde « JJ » pendant quelques jours pour préparer l’uretère et permettre le passage des instruments.

Suites habituelles
Les suites d’une urétéroscopie sont simples et peu douloureuses. Des légers saignements et une gêne liée à une éventuelle sonde JJ de cicatrisation sont fréquents mais bien tolérés dans la majorité des cas. Des antalgiques simples vous seront systématiquement prescrits.
Analyse anatomopathologique
Suivi post-opératoire
Votre urologue vous reverra à distance de l’intervention. La date du rendez-vous dépendra du type de traitement réalisé. De même certains examens complémentaires seront peut-être demandés pour le jour du rendez-vous. Le résultat de l’intervention sera évalué et votre urologue vous fera part d’un éventuel traitement complémentaire et les modalités de suivi.
Votre urologue se tient à votre entière disposition pour toute information complémentaire
Risques et complications
Le risque vital est exceptionnel dans ce type d’intervention.

Complications pendant l’intervention:

  • Complications rares (moins de 5 % des cas) :

– Geste impossible : en raison d’une variation anatomique, d’un état inflammatoire ou d’une autre raison, l’intervention peut ne pas être réalisée comme prévu. Votre urologue peut être amené à mettre en place une sonde urétérale destinée à drainer provisoirement l’uretère avant de programmer une nouvelle intervention. La présence d’une sonde dans l’uretère facilite la réalisation d’un éventuel geste ultérieur.
– Plaie de l’uretère : dans certains cas, en fonction des conditions locales et du type de traitement réalisé une plaie de l’uretère peut survenir. Elle peut s’accompagner d’un saignement qui se tarit spontanément dans la plupart des cas. Elle ne justifie pas de traitement spécifique le plus souvent et va cicatriser spontanément.

– Migration du calcul : dans certains cas le calcul peut se déplacer et remonter jusque dans les cavités rénales où il n’est pas forcément accessible à ce moment précis. Un geste complémentaire pourra s’avérer nécessaire ultérieurement.

Complications exceptionnelles (moins de 0,5 % des cas) :
– Déchirure de l’uretère : elle est favorisée par un état inflammatoire de l’uretère. Elle nécessite une intervention chirurgicale à ciel ouvert. En fonction de la gravité des lésions différents traitements pourront être proposés. L’ablation du rein est une conséquence exceptionnelle de ce type de complication.

  • Complications postopératoires précoces:

Complications rares (moins de 5 % des cas) :
– Infection urinaire : elle peut s’accompagner d’une fièvre et de frissons. Elle justifiera la mise en route d’un traitement antibiotique et la prolongation de votre séjour hospitalier. Le traitement antibiotique pourra être poursuivi après votre sortie.
– Saignement : il se tarit spontanément dans la plupart des cas sans nécessiter de nouvelle intervention.

Complications exceptionnelles (moins de 0,5 % des cas) :
– Épanchement d’urine : en cas de plaie urétérale de l’urine peut s’écouler et former une collection. Dans certains cas elle pourra faire l’objet d’une ponction évacuatrice et exceptionnellement d’une intervention chirurgicale.
– Septicémie : une infection urinaire très sévère peut s’accompagner d’une septicémie et justifier un séjour dans une unité de soins intensifs.

  • Complications postopératoires tardives :

Complications rares (moins de 10 % des cas) :
– Mauvaise tolérance de la sonde urétérale : l’irritation occasionnée par la sonde peut nécessiter un traitement médical. Elle cesse dès le retrait de la sonde.

Complications exceptionnelles (moins de 0,5 % des cas) :
– Sténose urétérale : l’évolution postopératoire peut se faire vers une cicatrice de l’uretère qui occasionne un rétrécissement. Cette complication est exceptionnelle lorsque l’intervention s’est déroulée dans de bonnes conditions. Elle nécessite néanmoins un contrôle par votre urologue dans les semaines suivant l’intervention.

 

Reprise de l’activité
L’activité professionnelle peut être reprise dès le lendemain.
Le facteur limitant cette reprise peut être la douleur liée à présence d’une sonde JJ de cicatrisation qui peut dans certains cas, être mal supportée, et entraîner un arrêt de travail temporaire, voire une ablation précoce.

GROUPE UROLOGIE SAINT-AUGUSTIN
Chirurgie mini-invasive
d’excellence