Le magazine Le Point publie aujourd’hui son classement annuel des hôpitaux et cliniques en France (4 déc. 2025 – N° 2784) qui comme tous les ans désormais met à l’honneur le groupe urologie Saint Augustin.
La Clinique Saint-Augustin Groupe ELSAN) au sein, duquel nous exerçons se positionne à la 25ᵉ place des meilleures cliniques privées au niveau national.
Classement des Cliniques 2025
Surtout, et c’est une constance depuis plus de vingt ans,le Groupe Urologie Saint-Augustin confirme son leadership national, porté par des équipes dont l’exigence ne s’est jamais démentie.
Résultats 2025 – Spécialité Urologie
Cancer de la prostate : 1ère place des cliniques et quasiment 1ère place nationale ex aequo (tous établissements confondus).
Cancer du rein : 1ère place des cliniques, avec une note exceptionnelle de 19,14, le classant premier au niveau national tous établissements confondus (hôpitaux + cliniques).
Cancer de la vessie : 5ème place des cliniques.
Une reconnaissance qui honore le travail quotidien des chirurgiens, anesthésistes, infirmiers, aides-soignants, équipes administratives et soignantes.
Les équipes travaillent en permanence ( le nombre d’interventions est très important), le matériel est au meilleur niveau, la recherche sur les nouvelles pratiques et amélioration de la prise en charge anime tous les chirurgiens.
Méthodologie du classement Le Point
Le classement annuel des hôpitaux et des cliniques publié par Le Point repose sur une méthodologie rigoureuse et stable depuis de nombreuses années. Les résultats s’appuient sur les données officielles du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), qui recensent l’ensemble des séjours hospitaliers en France, secteurs public et privé.
Pour chaque spécialité, les établissements sont comparés selon plusieurs critères pondérés :
1. Activité annuelle : volume de patients pris en charge.
2. Technicité des actes : proportion d’interventions complexes et modernes (robotique, laparoscopie…).
3. Spécialisation : part de l’activité dédiée à la spécialité évaluée.
4. Indice de sévérité : niveau moyen de gravité des cas traités.
5. Durée moyenne de séjour : indicateur de maîtrise et d’efficience du parcours de soins.
6. Taux d’ambulatoire : proportion de patients opérés et sortant le jour même.
7. Notoriété : recommandations de médecins hospitaliers et libéraux.
Ces critères permettent d’établir un score global donnant lieu à un classement national par pathologie ou par type d’intervention, tous établissements confondus ou uniquement au sein des cliniques privées.
Le docteur Jean-Baptiste Roche du groupe Urologie -Saint-Augustin, souligne comment la technologie permet une évolution continue de la pratique médicale et améliore la satisfaction des patients. Il met l’accent sur la nécessité pour les médecins et chirurgiens de devenir également des ingénieurs pour participer au développement et à l’utilisation optimale de ces technologies. Le groupe vise à être leader dans l’adoption de ces innovations pour améliorer les soins et résoudre les défis du système de santé en termes de coûts et d’accessibilité.
L’évolution du rôle du médecin face aux nouvelles technologies
Le docteur Jean-Baptiste Roche explique combien la technologie transforme fondamentalement la pratique médicale, nécessitant une adaptation continue des compétences.
Il tient à souligne l’importance pour les médecins et chirurgiens de développer des compétences d’ingénieur tout en maintenant leur expertise médicale afin de participer activement au développement et à l’utilisation optimale des nouvelles technologies.
La vision stratégique du groupe Urologie-Saint-Augustin
Le groupe Urologie-Saint-Augustin affirme sa volonté d’être leader dans l’adoption et la promotion des nouvelles technologies. L’objectif est d’améliorer la prise en charge des patients tout en résolvant les problèmes de financement et d’accessibilité du système de santé. Les technologies sont vues comme un moyen de faciliter l’accès aux soins, d’optimiser l’utilisation des établissements de santé et de réduire les coûts tout en maintenant une qualité de soins optimale.
le Dr Jean-Baptiste Roche nous parle de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Après avoir abordé le cancer de la prostate, le docteur Jean-Baptiste ROCHE chirurgien urologue exerçant au sein du Groupe Urologie Saint Augustin à Bordeaux et spécialiste des Nouvelles Technologies continue dans une seconde vidéo d’expliquer en quoi l’évolution de la prise en charge des pathologies prostatiques est améliorée avec les développement des nouvelles technologies, ici l’exemple de l’hypertrophie bénigne de la prostate
L’hypertrophie bénigne de la Prostate est une maladie qui touche de nombreux hommes de plus de 50 ans. Le Dr Jean-Baptiste ROCHE explique que l’hypertrophie bénigne de la prostate provoque une hypertrophie de la glande, ce qui comprime les voies urinaires et entraîne des problèmes urinaires.
➡️ De nouvelles technologies de réduction de volume au laser, de désobstruction laser par les voies naturelles – qui connaissent une croissance significative au cours de la dernière décennie avec l’avènement de lasers moins invasifs – donnent de meilleurs résultats postopératoires que par le récent passé.
➡️ Le développement de traitements mini-invasifs, qui incluent des techniques de laser périnéal, des thérapies à la vapeur et des systèmes d’hydrojet, révolutionnent la façon dont cette maladie est prise en charge en offrant des alternatives aux traitements chirurgicaux et pharmaceutiques traditionnels.
Si évidemment le chirurgien qui adopte dans sa pratique ses nouveaux outils en constante évolution y trouve des avantages, c’est évidemment en premier lieu et surtout au patient que ces progrès bénéficient.
Qu’est-ce que la téléchirurgie réalisée depuis Bordeaux par le Pr Breda et le Dr Gaston sur des patients situés en Chine?
La télé-chirurgie, aussi appelée chirurgie assistée à distance, consiste à effectuer des interventions chirurgicales sur un patient situé à distance du chirurgien. Cela est rendu possible grâce à des systèmes de robotique médicale contrôlés à distance, des dispositifs de télémédecine, et des technologies avancées comme l’Internet à haute vitesse, la réalité augmentée ou virtuelle, et les dispositifs de visualisation en 3D.
Fonctionnement de la télé-chirurgie :
Robot chirurgical : Le chirurgien utilise une console pour contrôler des bras robotisés qui effectuent l’intervention sur le patient. Un exemple bien connu est le robot Da Vinci, souvent utilisé pour des opérations complexes.
Transmission des données : Les gestes du chirurgien sont transmis en temps réel via un réseau sécurisé vers les bras robotisés situés près du patient, dans une autre salle d’opération ou même à des milliers de kilomètres.
Retour visuel et sensoriel : Le chirurgien reçoit une image haute définition de la zone opérée en temps réel, et dans certains systèmes, il peut même ressentir une rétroaction sensorielle (haptique) pour simuler la sensation de toucher les tissus.
Avantages de la télé-chirurgie :
Accès à des experts chirurgicaux : Les patients, même situés dans des régions éloignées ou des zones rurales, peuvent bénéficier de l’expertise de chirurgiens spécialisés situés dans des grands centres médicaux ou des pays différents.
Réduction des temps de transfert : Lorsqu’une intervention urgente est nécessaire, la télé-chirurgie permet de traiter un patient immédiatement sans avoir besoin de le transférer vers un autre hôpital ou centre spécialisé.
Précision accrue : Les systèmes robotisés peuvent offrir une plus grande précision que la main humaine, en minimisant les tremblements et en permettant des mouvements plus fins et délicats, surtout dans les procédures complexes comme la chirurgie cardiaque ou neurologique.
Diminution des risques pour le personnel médical : Dans des environnements dangereux ou contaminés, tels que lors de crises de santé publique (pandémie) ou dans des zones de guerre, la télé-chirurgie permet au chirurgien d’opérer à distance, réduisant ainsi son exposition à des risques.
Collaboration internationale : Des équipes médicales dispersées à travers le monde peuvent collaborer en temps réel sur une même intervention, en combinant leurs expertises, ce qui améliore potentiellement les résultats.
Entraînement des chirurgiens : La télé-chirurgie permet de former des chirurgiens débutants en leur offrant la possibilité de suivre des interventions en direct et d’interagir avec des experts dans un cadre éducatif, avec des simulations et des retours en temps réel.
Quelques défis et limitations :
Connexion Internet : La télé-chirurgie nécessite une connexion Internet stable, à très haut débit et à faible latence. Toute interruption de signal peut avoir de graves conséquences pendant une opération.
Coût : Les systèmes de télé-chirurgie et de robotique sont coûteux à installer et à maintenir. Ils ne sont pas encore accessibles dans tous les hôpitaux ou pays.
Formation : Le personnel médical doit être formé à l’utilisation des équipements robotiques, ce qui peut représenter un investissement en temps et en ressources.
Défis éthiques et légaux : La question de la responsabilité en cas de complications ou d’erreurs est complexe, surtout lorsque le chirurgien est à distance. Les réglementations doivent encore évoluer pour couvrir ces aspects.
En résumé, la télé-chirurgie est une innovation qui permet d’étendre l’accès à des soins chirurgicaux spécialisés et de haute qualité, même à distance. Ses avantages incluent la précision accrue, l’accès aux experts et la réduction des risques, mais elle présente encore des défis techniques, financiers et légaux à surmonter avant d’être pleinement intégrée dans tous les systèmes de santé.
Il aura fallu près d’un an de travail à l’équipe du Point, réunissant journalistes et informaticiens, pour passer au crible les 1 400 établissements de court séjour métropolitains et d’outre-mer et les évaluer à partir de l’analyse de la base de données du PMSI (Programme médicalisé des systèmes d’information), obtenue de haute lutte après une nouvelle autorisation de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés). On s’en souvient, le classement 2024 n’avait pu être élaboré.
Classement Le Point 2024
Cette base contient les 28 millions de dossiers anonymisés des patients hospitalisés pendant l’année 2022 et permet d’analyser finement, pathologie par pathologie, les actes qui leur ont été prodigués, la gravité de leur cas, la durée de leur hospitalisation ou si celle-ci a été réalisée en ambulatoire (dans la journée), quelles techniques, modernes ou obsolètes, ont été utilisées pour les traiter, etc.
1️⃣ du classement pour le cancer de la prostate
1️⃣ du classement pour le cancer du rein
1️⃣ du classement pour le cancer de la vessie
3️⃣ du classement pour l’adénome de la prostate
Le magazine Newsweek dans le prolongement des années précédentes continue de reconnaître la qualité du travail et l’expertise des chirurgiens urologue du groupe urologique Saint-Augustin ainsi le groupe urologique Saint-Augustin apparaît dans le classement des meilleurs Service de urologie à la première place des établissements privés de France.
La liste de cette année récompense les hôpitaux de 12 domaines médicaux différents : les 300 meilleurs hôpitaux en cardiologie et oncologie ; les 250 meilleurs hôpitaux en pédiatrie ; les 150 meilleurs hôpitaux en chirurgie cardiaque, endocrinologie, gastroentérologie, orthopédie et pneumologie ; les 125 meilleurs hôpitaux en neurologie, neurochirurgie et urologie ; et les 100 meilleurs hôpitaux en obstétrique et gynécologie.
Le classement est établi à partir d’une enquête mondiale dans laquelle des dizaines de milliers de professionnels de la santé ont été invités à formuler des recommandations dans leur domaine d’expertise. Il prend également en compte les données d’accréditation et les mesures de résultats rapportées par les patients : les PROMs
Il est important de noter également que la clinique Saint-Augustin au sein de laquelle exerce le groupe urologique mentionne l’existence des « PROMs » qui font désormais partie de la notation des établissements.
Les PROMs sont des questionnaires qui permettent de mesurer le résultat de soin perçu par le patient. Ils sont souvent utilisés dans l’évaluation des suites d’hospitalisation avec geste chirurgical. Sont visés l’impact des soins sur la vie quotidienne et la qualité de vie en général. La Haute Autorité de Santé a publié en juillet 2021 un rapport sur PROMs et PREMs qui compare l’utilisation qu’en font 13 pays différents. Ce rapport très fouillé donne beaucoup d’informations sur ces sujets et il est conseillé de le lire à ceux qui veulent se lancer dans cette thématique. Une analyse de l’utilisation des PROM’s en 2023 est disponible pour ceux qui veulent en savoir plus.
La mention des PROMs à droite du tableau
Ce classement qui s’inscrit dans la continuité mais qui n’est jamais acquis vient reconnaître l’excellence des soins comme le traitement plus général des patients.